Les reins

En hébreu « Kliyah » (kaph-lamed-yod-hé)

Sens de la racine : vient de la racine <<Kalah>> (kaph-lamed-hé) qui signifie « être fermé ».

Quatre sens :

1- Être achevé, préparé, parfait.

2- Être passé, être terminé

3- Être consommé, anéanti

4- Se consumer, disparaître, languir.

 

Mots-clés : Fin, conclusion, achever, éphémère, périssable, perte.

Les reins filtrent le sang et le purifient. En Français, c’est toute une région du corps qui est désignée par le terme de « reins » et non seulement l’organe lui-même. Elle inclut la ceinture, la zone pelvienne, et l’espace occupé par l’appareil génital.

Les deux reins sont avec les poumons, les principaux organes excréteurs de l’organisme et ils contrôlent le contenu en eau et en sels du corps.

Le rein droit se trouve sous le foie, le rein gauche sous la rate.

Lorsque Dieu change le nom de Jacob pour l’appeler Israël, il lui dit :

 

<<Je suis El Shaddaï. Sois fécond et multiplie. Un nation, une assemblée de nations naîtra de toi et des rois sortiront de tes reins.>>(Gn 35:11).

 

Les reins sont alors aussi le siège de la puissance et plus particulièrement de la puissance génitale.

 

Briser le reins de l’ennemi, c’est le détruire. La ceinture est le lien qui rassemble la force des reins, elle porte le glaive, symbole de cette puissance.

Des forces contradictoires s’affrontent dans les reins, depuis la perversion de l’amour (symbolisée par les déchets dans le sang), qui s’exprime dans la possession de l’autre jusqu’au don de soi (désir d’avoir un sang purifié). Ce sont les reins qui symbolisent ce « combat » perpétuel contre la défaillance, pour vivre dans l’amour pur et vrai.

En hébreu « Kalah » signifie la fin et l’anéantissement.

C’est l’achèvement total et définitif. Prononcé « Kaléh », ce mot signifie, « éphémère et périssable » et encore « languissant ».

« Kalah » est également la fiancée du Cantique des Cantiques. Prononcé « Kilah », c’est une moustiquaire que l’on peut mettre en liaison avec le rôle filtrant des reins.

A noter qu’en hébreu, le remords se dit <<moussar-klayoth>>, littéralement : <<l’entrave des reins>>.

Clés des pathologies : Peurs, remords, refus du changement, refus de vivre ses passions.

 

Georges Lahy