Mal au dos : Les lombaires

MAL AU DOS ?

Sur chaque vertèbres de la colonne vertébrale, la tradition chinoise place un point d’acupuncture qui correspond à un méridien ou à une partie du corps:

Les 5 vertèbres lombaires sont au-dessus des vertèbres sacrées; elles jouent un rôle important et leurs troubles font beaucoup souffrir.

On y soigne :

L5 = la luxure (vestimentaire, alimentaire, intellectuelle, charnelle) tout instinct de plaisir, de dérèglement que l’on réfrène ou auquel on donne libre cours; le mépris, l’absence de pitié; le mécontentement, l’amertume, la tension nerveuse, la dépression par épuisement.

 

L4 = l’envie d’envoyer un coup de pied à quelqu’un ou quelque chose, le refus de soumission, l’amertume causée par une mauvaise assimilation d’un événement extérieur, l’âme sensitive blessée, la difficulté pour aborder les réalités de la vie; la peur.

 

L3 = le sentiment d’impuissance qui bloque l’envie d’envoyer un coup de pied à quelqu’un; le refus de communiquer, le manque d’envie de vivre, le désir de s’isoler du monde; la sensibilité émotive malade affectivement par découragement; la timidité qui paralyse; les sentiments de culpabilité.

 

L2 = le refus de soumission avec sentiment d’impuissance; les colères et doutes réprimés; l’amertume; la timidité supprimant espoirs et désirs; la tristesse, les crises émotionnelles par déceptions pouvant aller jusqu’aux troubles mentaux.

 

L1 = le sentiment d’impuissance dans lequel on se fige avec un désespoir au cœur; l’anxiété qui exagère les soucis; la peur, la désespérance; la fureur réprimée; la névrose obsessionnelle; l’inertie devant certaines choses.

 

Les douleurs, les blocages de chaque lombaires ont une cause bien précise. Ils ont toujours à la base un sentiment d’impuissance et d’amertume mêlé de nausées dans lequel on se fige avec un désespoir au cœur.

Ah ! si on pouvait envoyer un bon coup de pied à cette situation qui nous torture … la pensée mobilise un bataillon qui s’amasse sur la lombaire correspondante, s’installe pour donner le coup de pied.

Ainsi, bien serrés les uns contre les autres, les « soldats » mobilisés attendent sur le nerf qui sort de l’apophyse épineuse; ils sont là, mais aucun ordre ne suit, ni pour tendre et cogner fort, ni pour se disperser et abandonner la lutte. Bien disciplinés, ils ne bougent pas et deviennent des pierres, paralysant les mouvements de la vertèbre lombaire.

Ils n’entendent pas les cris de douleur, ni les pensées en pleine agitation nerveuse et dénuées de bon sens.

 

Marguerite de Surany « Pour une médecine de l’Âme »